Le blog visuel de Marie-Andrée Côté

mercredi 16 mars 2016

Marie-Ève Martel - Lieux de connaissance














Lieux de connaissance
Marie-Eve MARTEL
12 Mars 2016 — 22 Mai 2016

« Lieux de connaissance ou connaissance du lieu ? L’espace de la nature et celui de la culture s’entrecroisent au sein de l’installation de Marie-Eve Martel qui met en contrepoint deux constructions symboliques : la mythique cabane du philosophe et poète Thoreau où il écrivit Walden où la vie dans les bois et la bibliothèque Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l'Université Yale. Deux perspectives cohabitent et se rencontrent le temps d’une mise en scène. D’une part, il y a la vue imaginaire de l’intérieur de la cabane de Thoreau que réinvente Martel dans une série pénétrante de grands tableaux. Chacun d’eux creuse plus à fond la mise en abîme de la nature même de l’être : « explore-toi toi-même » comme l’écrivait Thoreau. De l’autre, il y a la reconstruction de la bibliothèque qui laisse voir à travers un infime oculus les rayons vertigineux du savoir livresque. À la charnière du visible et de l’invisible, du lisible et de l’indicible, l’exposition de Martel revient en fait sur les rapports essentiels entre bâtir, habiter et penser tout en questionnant notre manière d’être. »
Manon Régimbald

samedi 12 mars 2016

Sandrine Beaudun






Née en 1967 à Paris. Vit et travaille à Paris.
Issue du monde du textile et de la calligraphie. C'est une plasticienne de la matière.
En 2008. Sandrine Beaudun, éprouve intuitivement la nécessité de revenir à la question du support, et de l'interroger, comme une source d'expression fondamentale et plus personnelle.
Elle apprend alors la technique de fabrication Japonaise de la feuille de papier et plus particulièrement la fibre de Kozo (murier japonais).
La "feuille" devient pour elle, un champ d' expériences et de rencontres avec le vivant dans ce qu'il a de plus créatif.
Sandrine Beaudun y trouve la promesse toujours renouvelée d'un territoire des possibles où imaginaire et création peuvent s'exprimer.
La "feuille" n'est plus alors un simple support mais devient une mue, une peau et fait oeuvre tant par ce qui la constitue que par le temps de sa réalisation.
C'est alors un processus qui s'installe.
Ses oeuvres prennent forme, par l'intermédiaire de grands formats ou de pièces en volume, créant des espaces où les fibres se rencontrent, se jouent de la lumière.
Oeuvres suspendues, oeuvres posées, oeuvres manipulées, c'est un dialogue physique qui s'instaure avec la matière de la fabrication à l'exposition.